Un paysage, une ligne d'horizon, un imaginaire...

Dans cette dernière série de peintures à l’acrylique Un paysage, une ligne d’horizon, un imaginaire l’espace pictural se charge de séquences impressionnistes, d'ombre et de lumière. Ces zones de confusion picturale affirmées sont construites par le seul travail du couteau à peindre.
Traces, signes et matérialité en constituent les pivots en quête d’un équilibre plastique entre les différentes horizontales. Je tente de matérialiser toute l’essence qui émane des paysages pluriels en jouant sur l’équilibre délicat de leurs composantes plastiques et esthétiques.
Les strates colorées, posées, découvertes puis recouvertes dans un jeu incessant d’équilibriste scandent la surface de la toile. L'infiniment grand suggéré propose des séquences de vues panoramiques, entre abstraction et figuration pour suggérer la richesse d'un paysage quelle que soit la saison.
Sur le plan plastique, mon travail s’appuie aussi sur des références à l’art informel de Tàpies pour la surcharge de la matière picturale, à la poétique des paysages oniriques de CyTwombly et au geste pictural de Gerhard Richter avec un travail d'ajout et d’effacement. Leurs œuvres conjuguent tous les possibles graphiques et marquées par le geste pictural.
Tenter de révéler in fine la complexité des contours d’un paysage participe de mes déambulations picturales qui tentent de donner à voir un voyage tout en ombre, clarté et matérialité au plus près du sens de la vie, d’un paysage à l’autre.